• il faudrait des images faire leçon


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  • Onna no mizuumi 

    Disons lac des femmes le souvenir somnambule d Eros plus massacre (女のみづうみ)

    Quelque chose surgit du nocturne vers un vide devant cette impression d éloignement du demain selon le pas de l effacement en l autre 

    Le ton est gris pour Miyako trop belle pour ce mari qui la voudrait transparente absente en elle même Livrée à l amant fiancé reprise par un mari averti par l amant 

    Cela glisse autour des photos de son corps nu la livrant à des avidités prédatrices 

    Tout tourne alors dans une confusion du jeu erotique avec le Maitre chanteur au bord de mer navire éventré et redoublement des scènes dans une pantomime cinématographique , dédoublement du joué dans un semblant noué au pire

    Le désir d un homme développe quelque chose d insu dans le jouir dont il devrait mourir mais s il chute que restera t il de ce reel surgi 

    Sous ce vide d orgasme le secret collecté des choses vues

    L oubli insondable du touché

    Pour un reflet métal noyé

    Après il y eut tout ce mode ménagé pour la pensée

     

    L encre sexuée qui souvient du cœur mort


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  • Un pigeon à Fukushima 

     

    Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence

    En duva satt på en gren och funderade på tillvaron

    Suède, 2014

    De Roy Andersson

    Scénario : Roy Andersson

     

    La terre est marquée par une ombre invisible et présente dans les chairs, brûlante, mutante, autre figure à la daeshisation du monde. On sait maintenant qu’un trader reste toujours moins efficace qu’un robot voire un singe qui lance des fléchettes sur des indices. L’espace fasciste occupe en France l’intermonde des Partis dits de gouvernement, prouvant cette place de frontière entre les zones du Sud et celles du Nord, lutte stupide des territoires inhabitables et vides d’homme , sinon de 642. Ces hommes bâclés errent dans des scènes figées sans horizon, proposant des amusements sinistres à des roi en défaite . Surtout ne pas dormir, sinon le rêve amene la machine à cuir les nègres, superbe en ses cuivres trompetés, tandis que regardent les maitres, ici  pures marionnettes soutenus par des servants livides. L’essentiel est de pouvoir dire à quelqu’un qu’il va bien, quitte à en mourir de ce bien sans lendemain. Les proches sont pris dans cette distance infinie, aucun engagement ne compte que le bruissement lugubre des croisements de peau. Ces morts vivants ici ne se dévorent l’un l’autre . Ils finissent juste le plat laissé par le mort. On ne va pas refuser une bière! Les musiques foraines se coupent parfois d'avidité de danse tangotique, mais il n y a plus aucun érotisme dans ce crépuscule . 


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  • Structure au milieu des forêts

     

    Là où sont tombés les hommes

    Un à un photographiés

    Comme cercle de sang

    Dans la forêt de bouleaux

    Le baraquement effondré garde l’étrange forme indestructible

    Signe qu’ils passèrent ici

    Un à un

    Le regard effrayé ou fier

    Morts déjà 

    Seuls vivants au ficher sans fin des assassinés

    Selon la loi d’un petit Père quelconque

    Depuis notre oubli 

     

    Parmi les feuilles jetées sur la fosse du temps

     


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